Re : Et Pendant Ce temps Là............
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L'hôpital Al-Aqsa à Gaza le 22 juillet 2014. Amnesty International a qualifié la poursuite des bombardements sur des habitations civiles et un hôpital "de possibles crimes de guerre" et réclamé "une enquête internationale
Re : Et Pendant Ce temps Là............
Guerre à Gaza : au-delà de la propagande israélienne
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Offensive de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, le dimanche 20 juillet 2014. Photo : Baz Ratner / Reuters
La présente guerre puise ses racines dans une escalade qui a commencé bien avant les tirs de roquettes.
Une analyse de Luc Chartrand
Le monde, perplexe, assiste à une guerre aussi asymétrique que contradictoire : les « terroristes » du Hamas visent la population civile et tuent des soldats, tandis que l'armée israélienne vise des « terroristes » et tue des civils.
Pour la propagande israélienne, c'est l'intention qui compte, et celle d'Israël est défensive. L'État juif répond aux tirs de roquettes du Hamas en provenance de la bande de Gaza, aucun État ne pouvant tolérer de telles attaques contre sa population.
On ne peut guère contester le droit de se défendre ni le fait que le Hamas n'a cure du droit de la guerre. Mais le Hamas est-il « le seul responsable » de ce gâchis, comme le dit l'énoncé si souvent repris, de Jérusalem à Ottawa?
Croire que cette guerre a commencé par des tirs de roquettes du Hamas, c'est ignorer une escalade qui a commencé bien avant. Et dans laquelle l'activisme du Hamas semble avoir été surtout réactif à celui du gouvernement israélien.
La réconciliation entre le Fatah et le Hamas mal vue par Israël
Après l'échec en avril dernier de la énième tentative de négocier la paix et de créer un État palestinien, le Hamas et le Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont concrétisé ce que les Palestiniens, dans leur grande majorité, espéraient depuis des années : une réconciliation nationale. Les deux mouvements ont convenu, début juin, de la formation d'un gouvernement provisoire d'unité nationale. C'est cela qui a mis le feu aux poudres.
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a pourfendu cette décision. Pour son gouvernement, la preuve était faite : Mahmoud Abbas, en s'unissant aux « terroristes », venait de démontrer qu'il n'était pas un partenaire avec qui on pouvait faire la paix.
Plusieurs y ont vu une excuse bien commode pour détourner l'attention de l'incapacité de son propre camp de faire cette paix. Et ce, alors que les États-Unis semblaient prêts à lui faire porter la responsabilité du dernier échec.
Le président Shimon Peres en a rajouté contre Nétanyahou, questionnant sa volonté d'en arriver à un accord. M. Peres, contrairement au premier ministre, a toujours soutenu qu'Abbas était un véritable partenaire pour la paix. Dans un pied de nez symbolique, il s'est même rendu prier au Vatican avec le chef palestinien.
Les raisons de la réconciliation
Si la formation d'un gouvernement d'unité nationale était souhaitée par les Palestiniens, c'est entre autres parce qu'il est impossible de tenir des élections sans enterrer au préalable la hache de guerre, et mettre fin à la séparation politique et militaire des deux territoires de Cisjordanie et de Gaza.
L'acceptation par le Hamas des conditions de formation de ce gouvernement était en soi un signe de modération. Le Hamas, exsangue financièrement, incapable de payer ses fonctionnaires à Gaza, coupé presque entièrement de tout soutien international depuis la chute de ses alliés, les Frères musulmans en Égypte, a accepté pratiquement toutes les conditions du Fatah.
Même les États-Unis y ont vu un signal positif, une situation inacceptable pour la droite israélienne. Le premier ministre israélien y a plutôt vu, lui, un « renforcement de la terreur » et il a tenté, sans succès, de convaincre les pays occidentaux de rompre avec le gouvernement palestinien.
C'est sur cette trame de fond que sont survenus l'enlèvement le 12 juin dernier, puis le meurtre, de trois jeunes Israéliens des colonies.
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Le Hamas au banc des accusés
Benyamin Nétanyahou n'aurait certes pas souhaité pareille tragédie, mais il s'en est aussitôt emparé (avant que les meurtres ne soient confirmés) pour déclencher une guerre ouverte contre le Hamas en Cisjordanie. Bien qu'il y soit réprimé, le parti islamiste y conserve des adhérents et sympathisants. Le premier ministre israélien a accusé le Hamas d'être coupable des enlèvements et le gouvernement palestinien d'unité nationale d'en partager la responsabilité. Il n'a apporté jusqu'ici aucune preuve de cette accusation.
Le Hamas a nié toute responsabilité. À ce jour, l'hypothèse la plus vraisemblable veut que ces enlèvements aient été le fait d'une faction dissidente de celui-ci.
L'« enquête » de l'armée israélienne pour retrouver les trois jeunes s'est transformée de facto en rafle de grande envergure : plusieurs centaines de Palestiniens arrêtés, le Hamas de Cisjordanie décapité et, parmi les arrestations, celles d'une soixantaine de membres du Hamas qui avaient préalablement été libérés deux ans auparavant lors de l'échange contre le soldat israélien Gilad Shalit.
Lorsque les corps des trois adolescents ont été retrouvés, M. Nétanyahou a déclaré : « Le Hamas va payer. » Autrement dit, le Hamas n'avait encore rien vu.
En réalité, cette guerre avait déjà commencé.
Re : Et Pendant Ce temps Là............
Les soldats Israéliens HUMILIENT LES PALESTINIENS :
Photographie diffusée par l’association de droits de l’homme "Breaking The Silence"
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Des soldats israeliens jouant avec des jouets d enfants Palestiniens
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Ce soldat israélien dessine à la bombe une étoile de David et l'inscription "bientôt de retour" sur le mur intérieur d'une maison. L'association des droits de l'homme "Breaking the Silence", qui réunit qui collecte des témoignages et des photos des troupes engagées dans le conflit israélo-palestinien a publié une nouvelle série de photographies montrant les soldats israéliens avec des détenus et/ou vandalisant leur maison.
(AFP)
Re : Et Pendant Ce temps Là............
Après l'échec de la trêve, Obama demande à Israël un cessez-le-feu immédiat et sans conditions
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Gaza, le 27 juillet.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a indiqué, dimanche 27 juillet, qu'un cessez-le-feu immédiat et sans conditions à Gaza était un « impératif stratégique », lors d'une conversation téléphonique avec le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.
« S'appuyant sur les efforts menés par le secrétaire d'Etat John Kerry, le président a clairement exprimé l'impératif stratégique de mettre en place un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions qui mette fin dès à présent aux affrontements et conduise à un arrêt permanent des hostilités », a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
Re : [info] Et Pendant Ce temps Là............
les Nations unies appuient de nouveau un cessez-le-feu
Mise à jour il y a 8 minutes
Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse
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Une Palestinienne pleure sur la tombe de son fils, tué lors des combats dans la bande de Gaza. Photo : Suhaib Salem / Reuters
Encore une fois, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion extraordinaire, dans la nuit de dimanche à lundi, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où règne ce matin un calme précaire.
Réunis à New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont adopté une déclaration commune qui appuie les appels à un cessez-le-feu pendant toute la durée de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du ramadan, et au-delà de cette fête.
L'ONU demande aussi aux deux camps de « respecter le droit humanitaire international et notamment celui concernant la protection des civils ».
Le président américain Barack Obama, a lancé un appel similaire dimanche soir. Un cessez-le-feu « immédiat et sans condition » est devenu un « impératif stratégique », a-t-il déclaré lors d'une conversation téléphonique avec son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou.
M. Obama a souligné « l'inquiétude profonde et grandissante des États-Unis » concernant le nombre croissant de morts dans les deux camps. Il a toutefois réaffirmé le « droit d'Israël à se défendre ».
Ces appels surviennent après l'annonce d'une trêve humanitaire de 24 h dans la bande de Gaza, que ni le Hamas ni Israël n'ont respectée avant la fin de la journée.
Calme précaire
D'ailleurs, sur le terrain, les combats se sont poursuivis hier, mais les habitants de la bande de Gaza et les journalistes sur place disent remarquer une accalmie relative depuis le début de la journée lundi, à l'approche des célébrations de la fin du ramadan. Aucune attaque n'a été rapportée la nuit dernière.
Une source militaire israélienne a indiqué à l'agence Reuters que les troupes israéliennes concentraient leur offensive contre les tunnels qui seraient utilisés par les militants du Hamas, selon Israël.
Le Hamas a annoncé hier une trêve humanitaire de 24 heures, mais le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé que le mouvement palestinien violait lui-même sa propre trêve.
Re : [info] Et Pendant Ce temps Là............
Le plus grand hôpital de l'enclave frappé, 4 Israéliens tués dans un kibboutz
Nétanyahou : Israël doit être prêt à une « longue campagne » à Gaza
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Vingt jours après le lancement de l'opération militaire israélienne, la trêve tacite qui semblait s'appliquer dans la bande de Gaza a fait long feu. Alors que le monde musulman fêtait, lundi 28 juillet, l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de ramadan, les hostilités ont repris après un bref répit de douze heures.
Des événements qui ont fait dire au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, lundi soir, qu'Israël devait se tenir prêt à une « longue campagne » à Gaza.
Un missile est d'abord tombé en fin d'après-midi dans l'enceinte de l'hôpital Dar-Al-Shifa dans la ville de Gaza. Il s'agit du plus grand hôpital de l'enclave, jusqu'à présent épargné par les bombardements. Selon le quotidien israélien Haaretz, qui parle d'une attaque menée par un drone en citant des témoins, trois Palestiniens seraient morts et plusieurs autres auraient été blessés.Dix personnes, dont sept enfants, ont ensuite été tués alors qu'ils circulaient en moto dans le camp de réfugiés de Shati, non loin de l'hôpital.
COMBATS DANS UN KIBBOUTZ PRÈS DE LA FRONTIÈRE
L'armée israélienne a démenti être à l'origine de ces tirs et a affirmé que l'hôpital et le camp avaient été « touchés par des attaques à la roquettes ratées par des terroristes de Gaza », mettant en cause le Djihad islamique. Selon le Washington Post, le bâtiment est en effet devenu « le quartier général de facto des chefs du Hamas, qui peuvent être vus dans les couloirs et les bureaux. »
Quelques heures plus tard, quatre soldats étaient tués et plusieurs autres ont été blessée par un tir d'obus contre la ville du kibboutz de Nahal Oz, revendiqué par le Hamas. L'armée a riposté en tuant cinq hommes armés qui tentaient de traverserla frontière avec Gaza, selon des sources militaires citées par l'AFP.
Signe que l'Israël compte à nouveau lancer des opérations intensives sur la ville de Gaza, les habitants des quartiers de Chadjaiya et Zeitoun ont reçu l'ordre de quitter les lieux.
« LES ENFANTS SONT COMPLÈTEMENT CHOQUÉS, TRAUMATISÉS »
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A l'intérieur d'un bâtiment de Chadjaiya (Gaza) lors des 12 heures de trêve humanitaire entre le Hamas et Tsahal, le 26 juillet. | ANNIBALE GRECO POUR « LE MONDE »
Lire l'intégralité du chat : A l'hôpital Al-Shifa de Gaza, « un patient sur deux qui arrive est déjà mort »
Interrogée par Le Monde.fr quelques heures avant le bombardement, Cécile Choquet, urgentiste pour Médecins sans frontières à l'hôpital Al-Shifa, racontait qu'« entre 150 et 200 patients » y étaient soignés tous les jours.
« Nous recevons une bonne moitié
de femmes et d'enfants. Les enfants
sont complètement choqués, traumatisés.
Quand on entend un enfant pleurer
aux urgences, c'est rassurant pour nous,
plutôt que de voir un enfant complètement
mutique. Les femmes crient pour extérioriser
leurs souffrances et traumatismes ».
Ces derniers événements dramatiques éloignent encore un peu plus la possibilité d'un cessez-le-feu dans la région. Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une déclaration commune dans la nuit, et non une résolution, appelant à« un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions ». Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé que les deux camps avaient manifesté un « intérêt sérieux » pour une nouvelle trêve humanitaire de vingt-quatre heures, mais ne s'étaient pas accordés sur la date de mise en œuvre.
Re : [info] Et Pendant Ce temps Là............
situation alarmante en ce lundi 28 juillet !
Gaza : Israël intensifie ses opérations après une journée sanglante
Le conflit entre Israël et le Hamas a connu une dramatique escalade lundi 28 juillet après la mort d'enfants palestiniens et des attaques meurtrières contre l'armée israélienne, suivies d'incessants bombardements à Gaza annihilant tout espoir de trêve à l'occasion de la fin du ramadan.
"Au nom de l'humanité, la violence doit s'arrêter", a exhorté le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, tandis que les principaux dirigeants occidentaux, dont Barack Obama, ont affirmé leur volonté "d'augmenter" la "pression" pour parvenir à un cessez-le-feu.
Le président américain avait déjà réclamé la veille une trêve "immédiate et sans conditions" au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais ce dernier a au contraire promis lundi "une longue campagne" contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dont Israël entend annihiler la puissance de feu.
Des chasseurs F-16 israéliens vise un groupe d'enfants
De fait, dans le secteur de la ville de Gaza, les bombardements étaient intensifs lundi soir, ont constaté des journalistes de l'AFP. Selon un premier bilan des secours locaux à 22 heures (21 heures en France), ils ont tué dix Palestiniens, dont trois enfants, dans tout le territoire.
A Gaza, huit autres enfants ainsi que deux adultes sont morts dans le camp de réfugiés de Chati, les deux parties se renvoyant la responsabilité de cet énième drame sanglant d'une guerre déclenchée le 8 juillet.
Selon des témoins, de chasseurs F-16 israéliens ont lancé 5 missiles sur un groupe d'enfants. L'armée israélienne, elle, pointe du doigt des tirs de roquettes ratés par le camp adverse, tout comme pour une explosion survenue, sans faire de victime, dans l'enceinte de l'hôpital Chifa à Gaza, qui faisait jusqu'à présent figure de rare sanctuaire.
Un autre enfant, âgé de quatre ans, avait péri à la mi-journée dans un tir de char à Jabaliya (nord).
Mais Israël a aussi enregistré de lourdes pertes. Quatre de ses soldats ont été tués par un tir de mortier le long de la frontière avec l'enclave palestinienne, selon l'armée. Les médias israéliens avaient d'abord fait état de victimes civiles. Cette attaque a été revendiquée par le Hamas. Un cinquième militaire est tombé au combat à Gaza.
L'armée israélienne a encore annoncé avoir tué un membre d'un commando palestinien qui s'était infiltré près du kibboutz de Nahal Oz (sud), tout proche de la frontière. Le Hamas a aussi assumé la responsabilité d'une opération dans la région, disant avoir tué "plus de 10 soldats", ce que l'armée n'a pas commenté.
"C'est l'Aïd du sang"
L'accalmie qu'ont connue dimanche et dans la nuit les Gazaouis aura donc été très éphémère. Elle n'avait d'ailleurs pas éteint leur hantise des bombardements, à en juger par le calme inhabituel des rues de Gaza quelques heures avant la célébration de la fête du Fitr marquant la fin du ramadan, qui s'annonce sinistre pour les 1,8 million d'habitants.
"C'est l'Aïd du sang", résume Abir Chamali en passant doucement la main sur la terre fraîche qui recouvre le corps de son fils de 16 ans tué jeudi près de la ville de Gaza.
"L'occupant (israélien) refuse toujours tout cessez-le-feu humanitaire pour l'Aïd. Il s'agit d'une rebuffade aux croyances des musulmans et à leur culte", a accusé le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri.
En trois semaines, selon les secours locaux, l'offensive israélienne a fait quelque 1.050 morts palestiniens - pour plus des trois-quarts des civils selon l'ONU - et quelque 6.200 blessés dans la bande de Gaza, où les destructions sont considérables. Côté israélien, 48 soldats et trois civils ont été tués.
"Désarmement du Hamas et démilitarisation de Gaza"
A New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, réunis en urgence, avaient exprimé avant la reprise massive des hostilités, leur "fort soutien à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions" réclamé par Barack Obama.
Cette déclaration unanime a été fraîchement accueillie. Le représentant palestinien à l'ONU Ryad Mansour a regretté que le Conseil n'ait pas appelé à la levée du blocus imposé depuis 2006 à Gaza, tandis qu'Israël jugeait qu'il n'avait pas pris en compte les impératifs de sécurité d'Israël.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui était dimanche en Arabie saoudite, devrait se rendre "très bientôt" à la tête d'une délégation de son mouvement le Fatah, du Hamas et du Jihad islamique, pour discuter d'un cessez-le-feu, au Caire qui a condamné "l'usage excessif de la force" par Israël.
Même si une très hypothétique trêve devait être finalement arrachée, sur le fond, les désaccords resteraient profonds sur les termes d'un accord durable.
Appuyé sur le fort soutien de son opinion publique, Israël entend finir de neutraliser les souterrains creusés à Gaza pour dissimuler des armes et lancer des attaques en territoire israélien.
Et le secrétaire d'Etat John Kerry a répété dimanche que toute résolution du conflit "durable et significative, doit mener au désarmement du Hamas", qui contrôle la bande de Gaza. Une déclaration qui survient au lendemain de l'appel comminatoire à une trêve de Barack Obama qui avait jeté de l'huile sur le feu dans les relations déjà tendues entre les deux alliés.
De son côté, le Hamas exige un retrait israélien de Gaza et une levée du blocus de l'enclave dont il a pris le contrôle en 2007, deux ans après que l'armée israélienne s'en était unilatéralement retiré.
Source nouvel Obs :
http://tempsreel.nouvelobs.com/le-conflit-a-gaza/20140728.OBS4889/gaza-israel-intensifie-ses-operations-apres-une-journee-sanglante.html
Re : [info] Et Pendant Ce temps Là............
Un diplomate palestinien répond à une journaliste de France 24
Majed Bamya, diplomate au ministère palestinien des Affaires étrangères, est interrogé par une journaliste de France 24 au sujet du partenariat entre le Fatah (force politique palestinienne) et le Hamas (force militaire palestinienne).
https://www.youtube.com/watch?featur...;v=TtKz--lWSgE
Le journaliste britannique Jon Snow de Chanel, 4 revient sur ce qu’il a vecu lors de son reportage à Gaza et tente de sensibiliser les spectateurs du monde entier sur les atrocités commises par l’armée israélienne sur les enfants de Gaza.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=aXOk1fzrf4A
Re : [info] Et Pendant Ce temps Là............
Gaza : des médecins sauvent un bébé par césarienne après la mort de sa mère
La jeune femme a trouvé la mort dans un raid israélien. Les médecins qui ont tenté de la sauver l'ont opérée par césarienne, post-mortem. La défunte a donné naissance à une petite fille.
Au moment où les docteurs gazaouis ont retiré le minuscule corps du ventre de sa mère, cette dernière était morte depuis une heure, ensevelie sous les décombres de sa maison bombardée par l'armée israélienne à Gaza. La jeune femme enceinte est restée coincée pendant une heure avant l'arrivée des secours, qui l'ont dégagée, ainsi que son mari, un journaliste de radio grièvement blessé dans la frappe. Elle a tout de même donné naissance, post-mortem, à une petite fille, Shaïma.
"Son corps a été amené après un bombardement à 3 heures du matin vendredi", explique Fadi al-Kharti, médecin à l'hôpital du camp de réfugiés de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. "Nous avons essayé de la réanimer mais elle est morte sur le trajet de l'hôpital. Nous avons ensuite remarqué un mouvement au niveau de son estomac et calculé qu'elle était enceinte de 36 semaines", selon le docteur qui a opéré la césarienne, avec succès.
"Ma fille est morte, mais j'ai une nouvelle fille"
Le nourrisson porte le prénom de sa mère, Shaïma al-Cheikh Qanane, qui était âgée de 23 ans. "Dieu a protégé cet enfant pour moi. Ma fille est morte, mais j'ai une nouvelle fille. Elle m'appellera 'maman' comme le faisait sa mère", se console la mère de la défunte, Mirfat Qanane, déchirée entre le deuil de son enfant et la joie d'être grand-mère pour la première fois.
Pour l'heure, le bébé né prématuré fait l'objet d'une attention toute particulière des médecins de l'hôpital européen de Khan Younès, où il a été transféré et respire grâce à un masque à oxygène. "Cet enfant est dans un état critique, et a besoin d'être constamment branché au respirateur artificiel car il a été privé d'oxygène entre la mort de sa mère et sa naissance", explique Abdel Karim al-Bawab, le chef de la maternité. Son état "est stable, mais le bébé devra rester ici pour au moins trois semaines".
Source : Francetvinfo Gaza : des médecins sauvent un bébé par césarienne après la mort de sa mère
Re : [info] Et Pendant Ce temps Là............
La nuit fut l'une des plus violentes depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas
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Le port de Gaza en feu, le 29 juillet au matin. | AFP/LOULOU D'AKI
La nuit fut longue pour les Gazaouïtes. Les intenses bombardements nocturnes de l'armée israélienne, dans la nuit de lundi à mardi, ont définitivement douché tout espoir de trêve à l'occasion des célébrations de l'Aïd, la fin du ramadan.
De fait, les bombardements et les tirs israéliens sur l'ensemble de l'enclave palestinienne étaient « les plus violents depuis des jours », selon les termes employés par un journaliste de l'AFP. Le dernier bilan provisoire de ces frappes, augmentant d'heure en heure, fait état d'au moins 26 Palestiniens tués dans la nuit, dont 4 enfants. Des tirs d'artillerie israéliens sur le camp de réfugiés de Bureij, au centre, auraient fait au moins 11 morts à eux seuls, selon les secours.
Voir aussi : la carte détaillée de la bande de Gaza
L'aviation israélienne a également bombardé la maison d'Ismaïl Haniyeh, le dirigeant du Hamas à Gaza, mais l'attaque n'a fait aucun blessé. Les locaux de la télévision et de la radio du Hamas ont été aussi pris pour cible par l'armée dans la ville de Gaza, perturbant les émissions du principal média local.
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DIX SOLDATS ISRAELIENS TUES
Cette intensification des bombardements intervient alors que l'armée israélienne a subi lundi de lourdes pertes, avec dix soldats tués. Cinq d'entre eux ont péri dans des combats avec un commando de Palestiniens qui a tenté de s'infiltrer en Israël, via un tunnel à Nahal Oz, près de la frontière avec Gaza.
De son côté, la branche armée du Hamas a revendiqué mardi matin le tir d'une dizaine de roquettes sur Israël, dont deux se sont écrasées à 10 kilomètres au sud de Tel-Aviv. Une de ces roquettes au moins a été interceptée par le système antimissiles du « Dôme de fer » israélien. On ne signalait ni dégâts ni victimes.
Les derniers bilans transmis évoquent :
- Au moins 1 113 Palestiniens tués depuis le 8 juillet, et plus de 6 200 autres blessés, selon les services de secours palestiniens.
- Côté israélien, 53 soldats et 3 civils ont été tués. L'armée a annoncé avoir frappé près de 3 870 « cibles » dans la bande de Gaza et recensé environ 2 000 roquettes tirées sur Israël.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=WO0CbVskKEQ